Enfance,  Périnatalité & petite enfance

Du soutien pour les « paranges », ou les parents en deuil

Alors que je reçois une pétition sur Change.org pour faire signifier la demande d’un néologisme auprès de l’assemblée nationale, j’apprends qu’1 femme sur 4 perd son enfant avant ou après la naissance.
Une « mamange », Nadia, a voulu que naisse un mot pour désigner ces parents qui ont perdu un enfant, les paranges, ou les parents d’un ange : mam’ange et pap’ange.

Je n’ai pas connu cette expérience, même si plusieurs personnes autour de moi ont eu à vivre cela. Et je reste avec un regret de ne pas avoir pu et su être présente auprès d’une amie dans ce moment si douloureux.

Même si l’on nous assène des chiffres de mortalité depuis l’épidémie de coronavirus, le vécu et le soin autour du deuil me paraissent relativement tabous, cachés et relégués à certaines professions spécifiques.
Par cet article, je veux donner une visibilité à ce vécu de « paranges » spécifiquement, et faire connaître des sources de soutien, car nous sommes potentiellement tous et toutes confronté.e.s à cette expérience, de près ou de loin.

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Un film qui traite du deuil périnatal

Dans le film Et je Choisis de Vivre, Nans Thomassey (de Nus & Culottés) accompagne son amie Amande dans son parcours initiatique de rencontres avec d’autres paranges. 

Soutien entre personnes ayant le même vécu: le groupe facebook Par’anges

Quand nous sommes plusieurs à vivre une même expérience, nous nous sentons moins seuls, nous sommes plus compris et soutenus. Il existe d’autres groupes, vous pouvez les indiquer en commentaires.

Les vivants ferment les yeux des morts; les morts ouvrent les yeux des vivants.

Cette phrase m’a beaucoup parlé lorsque j’ai découvert les témoignages poignants et bouleversants du groupe de par’anges. Je crois qu’elle contribue à me rappeler ma mortalité, celle de mes proches et à apprécier d’autant plus la vie. Elle me permet de relativiser tous les moments difficiles avec mes enfants. J’aimerais que beaucoup de parents en proie avec leurs difficultés parentales ou leur violence parfois, puissent vivre cette relativité pour chérir d’autant plus la vie.

Soutien d’accompagnement au deuil

Par des photos de votre enfant

Souvenange est une association qui regroupe des photographes bénévoles. Son but est de soutenir les familles endeuillées en prenant en photo leur bébé décédé en post-partum ou en retouchant des photos qu’elles ont elles-mêmes prises.

« Le souvenir photographique est alors un soutien important. L’image douce et tendre prise par nos photographes bénévoles pourra être regardée au moment où vous le souhaitez, montrée et placée dans l’album de famille. Elle est la preuve de l’existence de cet enfant et permet de lui donner sa place dans la famille. Reconnue d’intérêt général, Souvenange propose ces photos gratuitement. »

Les photographes qui voudraient rejoindre l’association peuvent consulter cette page.

Par des associations spécialisées

J’ai rencontré Roxane Remy suite à un échange de mails dans lesquels nous avons toutes les 2 été interpellées par nos signatures respectives. Cela nous a donné envie de nous rencontrer. Roxane m’a ainsi fait connaître l’association pour laquelle elle œuvre dans le département du Tarn : Couleur Plume. Des personnes peuvent également se former et rejoindre l’association pour permettre de couvrir l’ensemble du territoire.

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Je laisse à travers elle son association prendre la plume et décrire sa mission :

« Le terme « deuil périnatal » désigne la mort d’un enfant pendant la grossesse, à la naissance ou dans les semaines qui suivent. Plus que n’importe quelle mort, celle d’un bébé semble contraire au cycle de la vie, une perte inconcevable. Pourtant, 7000 familles y sont confrontées chaque année.

Cette perte fait souvent l’effet d’un tsunami aux parents, un choc d’une extrême violence qui peut les laisser plein d’incompréhension, de colère, de désespoir. Commence alors un long voyage sur une mer agitée : le deuil. Ce processus naturel de « cicatrisation du cœur », se fait de manière autonome, selon un rythme propre à chacun, afin de nous permettre de fonctionner à nouveau malgré notre perte. Ce processus gagne à être respecté et accompagné, en répondant au mieux aux besoins de ces parents endeuillés.

Voici les besoins que l’on retrouve le plus souvent chez les parents ayant perdu un enfant :

–        Besoin de témoignages, de rencontres et de partages avec des personnes ayant vécu la même chose qu’eux. Cela permet de se sentir compris, de se sentir moins seuls. Il existe plusieurs associations autour du deuil périnatal, des groupes de paroles, des forums…

–        Besoin que cet enfant soit reconnu. Donner un nom à cet enfant, lui faire une sépulture, lui accorder une place dans l’histoire familiale : tout ça est parfaitement normal. Cet enfant a une place dans le cœur de ses parents et dans l’histoire familiale, pour la vie.

–        Besoin de parler de ce bébé ou cet enfant, de raconter son histoire. C’est une des spécificités du deuil périnatal : l’entourage, par peur de mal faire, préfère souvent ne pas évoquer ce qu’il s’est passé. Les parents eux-mêmes se retiennent souvent d’en parler, même lorsqu’ils en ressentent le besoin. Parler de l’enfant et prononcer son nom peut pourtant être d’une grande aide pour que les parents se sentent moins seuls avec leur peine.

–        Besoin de sécurité. Pour pouvoir vivre pleinement l’intensité des émotions qui les submergent, les parents ont besoin d’un espace d’écoute où ils se sentiront en sécurité, et non jugés. Ils ont besoin d’être rassurés sur ce qu’ils vivent, et de pouvoir poser leurs questions : « Est ce que c’est normal que ce soit si dur ? » « Est-ce qu’un jour ça fera moins mal ? » « Comment en parler à mes autres enfants ? »

Il y a plusieurs façons de répondre à ces besoins, avec son entourage, avec des psychologues, des thérapeutes, des associations… Nous souhaitons vous présenter ici Couleur Plume, une équipe d’accompagnantes spécialistes de la mort et du deuil, et notamment du deuil périnatal.

Faire appel à une accompagnante Couleur Plume, c’est avoir auprès de soi une professionnelle formée pour répondre au plus près à ses besoins pour s’autoriser à vivre pleinement son deuil. Sa connaissance et sa confiance dans le processus de deuil aide les parents à comprendre ce qu’il se passe pour eux, à identifier leurs besoins et à y répondre. Son écoute et son ancrage leur permettent d’exprimer toutes les émotions qu’ils sont amenés à vivre, sans peur et sans jugement.

En se rendant au domicile des parents, pour des temps qui peuvent être long, elle construit une relation de confiance et d’intimité qui favorise la libération de la parole et des émotions. Elle peut aussi vous aider de manière très concrète : démarches, aide à l’organisation d’une cérémonie, tri des affaires de bébé, écoute de la fratrie… Différentes modalités d’accompagnements sont proposées par les accompagnantes : à la séance, au forfait sur une période plus ou moins longue, ou même à distance lorsque vous n’avez pas d’accompagnante à proximité.

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Des ateliers et des séjours pour personnes en deuil sont également organisés par Couleur Plume dans toute la France, et certains sont réservés au deuil périnatal. N’hésitez pas à contacter Couleur Plume si vous souhaitez en savoir plus. »

paranges

Évacuer la mort c’est la réduire au silence, c’est aussi taire le deuil. Or ce vide, la société le comble par des présupposés et des injonctions inappropriées qui ajoutent de la souffrance à la souffrance.

Association Mieux traverser le deuil.

Soutien sur un plan d’âme

Mon blog a pour objectif d’explorer toutes les sphères qui peuvent apporter un mieux-être. Au delà du corps physique et émotionnel, je souhaite étendre l’exploration au plan subtil de l’âme.

Ma demi-sœur (de sang) et ma sœur de cœur vous partage ici son accompagnement. Il est particulièrement adapté pour les personnes qui ont vécu le deuil d’un proche, mais pas seulement. Pour exemple, un de ses soins sur moi a permis de libérer une tante décédée lorsqu’elle était enfant et par effet ricochet de permettre une libération sur une étape d’évolution de mon fils.

Je tiens aussi à dire que je ne touche aucune « commission » sur le fait de donner la parole à une personne de ma famille. Je la conseille car je l’aime énormément, nous sommes un soutien mutuel l’une pour l’autre depuis des années, et elle m’a beaucoup apporté dans mon avancée personnelle. J’ai totale confiance en elle, sa bienveillance, son discernement et la profondeur des soins qu’elle donne.

soin d'âme

« Qui suis-je?

Je m’appelle France Nagy, j’ai 40 ans et je suis Passeuse d’âmes et Clairsentiante :

*Passeuse d’âmes : je suis au contact d’âmes de défunts qui n’ont pas pu rejoindre les hautes sphères vibratoires et qui sont restés « coincés » à proximité de leur vie terrestre (lieu de vie, personnes avec lesquelles ils étaient liés, etc.). Il s’agit souvent d’individus dont la mort a été précoce, voire brutale, et dont l’âme est en souffrance. Avec mes perceptions, je peux les aider à rejoindre leur place véritable, comme si je possédais la clé d’une porte qu’elles n’arrivaient pas à ouvrir.

*Clairsentience : je possède la capacité de percevoir les états émotionnels extérieurs, qu’il s’agisse d’individus incarnés ou décédés (voir ci-dessus), que ces émotions soient conscientes ou inconscientes, passées, présentes ou futures.

Je propose un soin que j’ai intitulé « Soin de l’âme », pendant lequel je mets mes perceptions à l’écoute de votre guérison vibratoire.

Le « soin de l’âme » : De quoi s’agit-il ?

Lorsque le corps est blessé, nous le soignons avec des médecines adaptées.
Lorsque le coeur est blessé par des chocs émotionnels, des traumatismes de vie, nous le guérissons avec des thérapies adaptées.
Et lorsque l’âme est blessée… que faisons-nous? Vous pouvez faire appel à mon soin de l’âme!

Par quoi l’âme est-elle blessée?

Principalement par des décès précoces et/ou vécus de façon injuste : décès dun enfant, y compris les fausses couches et les avortements, décès brutal dun proche par un suicide, accident, maladie foudroyante, meurtre…

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Pendant le soin, je vais m’occuper à la fois de votre âme ET de l’âme de ces défunts, car la plupart du temps, elles ne sont pas en paix et sont toujours présentes dans votre environnement direct. Ainsi, leur vibration continue de parasiter votre vie – malgré elles! Ces âmes ne vous veulent aucun mal, elles ont seulement besoin d’être entendues dans leur douleur et d’être soignées. En effet, si vous souffrez de ce décès et ressentez un grand sentiment d’injustice, l’âme concernée peut également ressentir la même chose! Et comme personne ne l’entend ni ne s’occupe de sa blessure à elle, cela peut multiplier votre souffrance, malgré tous vos efforts pour la calmer.

En tant que passeuse d’âmes, je vais apaiser ces âmes, les aider à rejoindre la lumière, et donc à vous libérer de ce poids vibratoire ; ainsi, la cicatrisation de votre blessure émotionnelle pourra continuer dune façon beaucoup plus fluide, voire même légère.

Lors du soin, je m’occupe également de votre âme blessée. Pour cela, plusieurs séances pourront s’avérer nécessaires. Je conseille de les espacer d’au moins 3 mois, car il faut laisser le temps aux nouvelles vibrations de s’installer dans la matière. À ce niveau, nous pouvons faire la lumière sur des noeuds vibratoires en lien avec des mémoires douloureuses, qu’il s’agisse de votre histoire familiale (héritage inconscient), personnelle (traumatismes et chocs émotionnels), ou karmique (vie antérieure).

Après le soin, vous pouvez ressentir plusieurs états : légère sensation de vide les premiers jours (cela ne dure pas), sentiment de légèreté et d’apaisement, meilleur sommeil, calme intérieur, meilleure capacité d’écoute de vos propres émotions. Les vibrations autour de vous étant « nettoyées », vous attirerez de nouvelles circonstances de vie, qu’il s’agisse de votre environnement matériel ou relationnel.

Attention :

*Je ne suis ni thérapeute, ni coach : mon soin ne se substitue pas à une thérapie, il la complète et l’enrichit. *Lorsque vous me contactez pour un soin, je me connecte à la vibration en présence actuellement dans votre vie. Vont apparaitre à moi les informations que vous êtes prêts à traiter à cet instant précis. Telles les couches d’un oignon, le(s) soin(s) suivant(s) permettront d’accéder à de nouvelles données, uniquement si cela est utile pour votre évolution. Je ne pars pas à la recherche d’une information particulière : j’ouvre le livre de votre âme, je lis le chapitre qui s’ouvre devant moi, je le répare… et on laisse décanter !
*Le soin de l’âme se situe sur un rythme différent, ralenti : apprenez à écouter votre rythme en ne vous précipitant pas inutilement. Le processus de cicatrisation doit être respecté pour ce qu’il est : au même titre que n’importe quelle guérison physique, la guérison de l’âme prend du temps. Et c’est chacun le sien…

Tous mes soins se déroulent par téléphone ou visio Zoom. Retrouvez tous les détails sur mon site internet. Pour prendre RDV, je vous invite à vous connecter sur la page Soins Light

Je t’invite à laisser en commentaire ce qui te soutient ou t’a soutenu dans cette épreuve.

Enfin, et si tu viens d’un autre pays francophone et que tu as d’autres sources d’informations pour compléter cet article, tu peux les noter en commentaires également.

 

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4 commentaires

  • Anonyme

    Je ne savais qu’autant de parents étaient confrontés à cette épreuve qu’est la perte d’un enfant !
    Merci d’en avoir parlé, et de cette façon, parce que je ne savais pas qu’il existait tous ces soutiens, même si je ne suis pas dans ce cas, et je pourrais transmettre au besoin.
    Le film « et je choisis de vivre » m’attire, il semble parler aussi de la vie et de la mort finalement que l’on rencontre à tous moments de sa vie, et comment on en sort grandi. La bande-annonce est bouleversante émotionnellement…

    • Bastienne

      Oui, je pense aussi que d’entendre d’autres personnes parler du deuil (et surtout celui de leur enfant, encore différent de celui de la perte d’une personne âgée je pense) peut permettre de libérer la parole et aider à panser la plaie.

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