Connaissance de soi

Ode à la (non-)maternité !

Cet article est là pour que les 2 catégories « parents » et « non-parents » se rencontrent un peu plus et s’acceptent dans leur différence, leur propre raison d’être. Et puis, il est un peu là en second degré et pour provoquer aussi.

4 bonnes raisons de NE PAS être parent

Alors que j’assistai à un petit concert privé d’un après-midi du mois d’avril 2021 en pleine période de restrictions de libertés, je découvrais cet immigré américain de longue date complètement déjanté.
Le titre de l’une de ses chansons « blues » était « je déteste les enfants », pour continuer de plus belle avec « je déteste les parents ». Mon fils était pété de rire…Nous aussi d’ailleurs !

femme sans enfant

1-    Tu kiffes ta vie tout.e seul.e

Et oui, un enfant, c’est une contrainte !!

Au moins, toi, tu fais ce que tu veux, quand tu veux.

A toi les stages de danse, de chant, de musique, de développement personnel, les voyages sportifs et aventuriers, les soirées à rallonge, les grasse matinées, les après-midi chaudes avec ton partenaire, les « je pars où je veux quand je veux »…

2-    Ta responsabilité se limite à toi-même

Pas d’enfant, c’est se donner l’occasion de se consacrer pleinement qu’à toi, et c’est déjà un super job ! Je ne sais pas si tu te rends compte de la chance que tu as en réalité !!

Ne pas avoir d’enfant, c’est : ne pas se demander comment tu vas vivre la maternité, où et comment tu veux accoucher, si tu veux allaiter ou pas, s’il va aller à l’école ou pas et si oui laquelle, si tu vas le vacciner ou pas, quels études tu es prêt.e à financer, quels cadeaux en plus tu vas acheter à Noël, te taper des dessins animés merdiques, torcher des fesses, essuyer des vomis et des cacas parterre, te réveiller la nuit parce que le petit mioche a fait un cauchemar, écouter des pleurs…bref, tu m’as compris, tu limites ton champ de questionnements et de soucis.

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3-    Tu transmets autrement la vie

Une passion, un métier, une œuvre d’art, une cause, un livre, t’occuper des enfants des autres. C’est parfois là que tu vas exceller le plus. Tu laisses une trace, qu’elle soit à travers ton ADN ou un autre moyen, après tout, est-ce si important ?

4-    Tu as un autre rapport aux enfants

Tu peux côtoyer les enfants des autres et souvent, ce n’est que pour les bons moments. J’ai quelques ami.e.s célibataires de tous âges qui adorent passer du temps avec mon fils et lui de même avec eux.

Souvent, tu peux même être plus détaché.e, plus disponible et plus sensible. N’ayant pas d’enfant, tu peux te mettre plus facilement à leur place, et même avoir une plus grande sensibilité que leurs propres parents envers eux.

Conclusion : mieux vaut ne pas être parent, qu’être un simple géniteur où l’enfant est à moitié ou complètement abandonné.

Je continuerai à demander aux non-parents pourquoi ils n’ont pas d’enfants, non pas pour insinuer qu’ils font un mauvais choix, mais pour continuer d’échanger sur les raisons profondes à nos choix respectifs, pour se connaître et échanger; ou pas, car après tout, parfois, on s’en fiche.

D’ailleurs, si tu fais partie de cette catégorie, je propose des séances d’accompagnement sur cette réflexion qu’est le fait de devenir parent. En ai-je envie ? Est-ce vraiment mon désir (ou celui de mes parents, de la société) ? Quel est mon projet en lien avec la maternité ? Ai-je peur de reproduire l’éducation reçue et d’en faire des tarés ? etc.
C’est un espace sans jugement, sans vouloir te convaincre de quoique ce soit. Juste pour explorer ce choix pour le vivre en conscience, quelle qu’en soit l’issue.

Pour terminer ce chapitre : une petite vidéo musicale de Ben Mazué qui illustre mon propos.

4 bonnes raisons d’être parent

Je vais donc enchaîner sur ce point : demander aux parents pourquoi ils sont parents. Parce que la question vaut le détour pour eux aussi même si elle leur est rarement posée : – « Tu as des enfants ? – Oui. – « Et pourquoi ? »

Parce que si c’est pour me dire qu’au moins, tu ne seras pas seul.e quand tu seras une vieille pépette (mot inventé par mon fils) ou un vieux pépé (sous-entendu : qu’ils s’occupent de toi quand tu seras grabataire), vivre à travers eux, leur faire sentir qu’ils sont redevables, leur quémander de l’amour… Euh, et bien, peut-être qu’il aurait été mieux de t’abstenir et de prendre un contraceptif. Bon, c’est juste pour te provoquer un peu…

parents et enfants

1-    Tu kiffes ta vie à plusieurs

Tout ce que j’ai dit dans le paragraphe 1 des non-parents, tu peux le vivre si tu t’aménages une vie où tes enfants sont souvent gardés mais bon, si tu ne les vois jamais, tu en profites moins, alors ce serait dommage de te plaindre ensuite que le temps passe trop vite.

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Quand ils seront partis du foyer familial, tu peux retourner en boîte de nuit peinard !!

Et sinon, avoir un ou plusieurs enfants peut quand-même être génial quand cette contrainte est assumée et acceptée. Tu aménages ensuite ta vie en fonction de ça. A toi de trouver des astuces géniales pour t’organiser. Partir en camion aménagé pendant 6 mois tous ensemble ou d’autres scénarios dans ce style. C’est le genre d’exemple qui m’inspirent.

2-    Avoir les 2 pieds sur terre

Plusieurs dirigeants en Europe prennent des décisions comme s’ils étaient seuls au monde, sans aucune préoccupation pour la descendance et l’avenir. Si tu y regardes de plus près, tu constateras qu’ils n’ont pas d’enfant. Donc, ils ne pensent qu’à leur nombril et aux personnes de leur génération. Que cela aille de la décision de préférer laisser la grosse fraise rouge dans le jardin pour mes enfants (alors que je bave de la dévorer) à la décision de faire des lois qui respectent le vivant et la terre qui porte les futures générations.

Vivre au jour le jour avec des enfants, en plus des cacas et des crottes de nez, c’est aussi super cadrant pour nous projeter dans notre vie d’adulte. Ce n’est plus moi l’enfant, c’est lui, donc faut que j’assure !! De l’argent pour assumer le côté matériel, les repas, le rythme de vie quotidien, de l’amour, du partage,… C’est prenant, intense, vivant quoi !

3-    Accompagner un autre être humain vers son devenir d’adulte

Quand je suis devenue mère, j’ai parfois été envahie par ce sentiment énorme d’être responsable d’un autre être humain si vulnérable. C’est moi qui allais décider pour ce petit être, de la façon dont j’allais l’habiller jusqu’à le guider dans la vie pour les choix importants le concernant. C’est une chance inouïe de pouvoir vivre cela. C’est un cadeau de la vie que je me dois d’honorer. Comment je peux honorer la vie à travers cet enfant chaque jour qui passe ?

4-    Avoir l’opportunité de progresser et de se connaître

J’entends souvent des femmes dire que leur vie a changé lorsqu’elles sont devenues mères. Moi comprise d’ailleurs. Souvent, elles avaient consacré leur vie à leur carrière, et leur bébé leur a fait changé de job, de rythme de vie.

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Etre parent, c’est un travail à temps complet. C’est une formation de toute une vie. C’est une magnifique opportunité pour se découvrir sous des aspects jusque là méconnus et pour devenir une meilleure personne.

Si je suis tout le temps énervée avec mon enfant, peut-être est-ce l’occasion pour apprendre la douceur et la patience. Car tout n’est pas déterminé. Sortons des conditionnements et apprenons, progressons.

D’ailleurs, à ce propos, tu peux te donner l’occasion de te connaître plus en profondeur en téléchargeant dans la boutique mon document numérique Connaître son style de parentalité à la lumière de l’Ennéagramme. C’est une porte d’entrée pour te mettre dans ta peau de petit enfant, et voir quel fonctionnement de parent tu as. Pour l’article sur les styles parentaux, c’est par ici. Et pour l’article préalable sur l’Ennéagramme, c’est celui-ci.

Et une petite 5e qui va avec celle-ci, être parent, c’est avoir l’occasion de ré-apprendre à s’émerveiller des petites choses, retrouver son enfant intérieur, innocent, fait de pure joie.

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10 commentaires

  • Valériane Theys

    J’adore l’initiative de cet article ! Il n’y a pas de bons ou mauvais choix comme on dit 🙂 C’est sympa de juste voir ce que cela vient dire en nous. Je me retrouve dans cet énorme questionnement pour le moment. Merci 🙂

  • Claire

    L’important c’est de se laisser le choix, sans tendre l’oreille aux pressions extérieures. Personne ne sait mieux que nous ce qui nous convient ou non.

    • Bastienne

      Oui, carrément 🙂 Puis c’est parfois tellement complexe, je crois que la personne elle-même n’a pas tjs tous les éléments en conscience pour pouvoir faire un choix le plus éclairé possible (sans conditionnement, peurs)

  • Frédéric Georges

    Merci pour l’article Bastienne j’ai trouvé sympa de voir les bons et mauvais côté de part et d’autre 🙂
    Je me suis reconnu dans le plus sensible, détaché et disponible pour les enfants des autres (j’en ai pas !)

  • Cyril

    Mon aventure de « papa » a démarré sans prévenir, après une rencontre amoureuse me voilà avec 2 grandes à la maison. Quelques années plus tard, un troisième bébé rejoint l’aventure.

    C’est certainement la plus belle aventure du monde car il y a tant de choses à découvrir. C’est vrai qu’on donne beaucoup pour nos enfants, mais ils nous apportent beaucoup également.

    Alors oui ce n’est pas rose tous les jours, mais ça vaut le coup 🙂

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