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La parentalité positive agrémentée de spiritualité

L’association parentalité positive et spiritualité est en réalité l’essence de mon site Parents Enfants Connectés !
Pour revoir ce qu’est la parentalité positive, tu peux visiter cet article, ensuite, c’est quoi la spiritualité ?

La spiritualité est de ce qui est de l’ordre de l’esprit, de l’âme. C’est la vie de l’esprit. C’est un état de la vie qui prend conscience de 2 choses comme le cite Serge Boutboul dans son livre Développez vos facultés psychiques et spirituelles :

  • Il y a des choses au dessus de nous qui nous guident
  • Notre vie continue après la mort

Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle, nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine.

Pierre Teilhard de Chardin, prêtre, chercheur, paléontologue, théologien et philosophe

Bonheur, joie et amour font partie d’un chemin spirituel.

La religion, quant à elle, signifie recueillir, rassembler. Elle est l’habillage du spirituel. C’est l’adaptation de la révélation qui a été reçue d’en haut par les hommes. 
La religion s’apparente à la croyance, dans le sens de « croire ». La spiritualité quant à elle, appelle la foi, une sorte de vide au delà de toute croyance.
Ce qui doit être fait au niveau spirituel doit se faire dans le secret de notre coeur.

Serge Boutboul ajoute qu’une des grandes clés du spirituel est l’intention
C’est également ce que je voyais dans mes différentes formations de CNV : Quelle est l’intention de ce dialogue ? Connecter ou arriver à mes fins?

Mais cela peut s’appliquer à tous les domaines. 

La parentalité positive a amené un bond dans la manière de traiter les enfants, et même s’il y a encore beaucoup à faire en la matière, je fais un pas de plus en y apportant la spiritualité, la connexion avec l’invisible… pas pour être « perché », mais pour être connectée aux plans subtils de la vie et vivre une vie plus riche, drôle et pleine de sens, et pour résoudre des problématiques qui ne trouvent bien souvent aucune explication ni solution quand on les traite uniquement dans la matière, j’entends par là, au niveau du corps physique.

Quelques uns des paragraphes ci-dessous correspondent aux lois spirituelles (qui fonctionnent sur le plan matériel et astral/invisible) citées par Serge Boutboul dans son livre, et d’autres non. J’ai illustré ma manière de vivre la spiritualité au travers de ma façon de vivre la parentalité positive.

L’unité

Nous vivons dans un monde clos, aussi immense soit-il. Ce que je fais aux autres, je le fais à moi-même et tôt ou tard, ce que j’ai fait à l’autre me reviendra.
L’existence des chakras externes (centres énergétiques spirituels qui irriguent les organes du corps) nous relient à d’autres sphères et niveaux de conscience. Le 9e chakra nous relie à l’ensemble des êtres humains et à la conscience collective, ce qui montre à quel point nous formons Un.

Voici une situation simple de la vie quotidienne qui illustre ce propos : Je me sens énervée et ne prends pas de pincettes pour parler à mon fils, celui-ci me renvoie aussitôt ma mauvaise humeur « maman, ça me ferme comment tu me parles là, ça me donne pas envie! ». 

La projection

Je projette ce que je suis. Je crée le monde qui m’entoure. Si j’ai peur, le monde incarnera la peur. Etc.

Lorsque la loi a été promulguée de rendre l’école obligatoire et d’interdire l’instruction en famille, j’ai eu peur et suis passée par une ribambelle d’émotions. Ce que j’en ai retenue, c’est que projeter « ça va mal se passer », « je n’ai pas le choix » crée ma réalité. 

Cela m’a permis d’explorer des solutions inédites. Au final, mon fils est retourné à l’école, mais non pas parce qu’on s’y sentait obligés, juste parce que cela est tombé sous le sens en fonction de notre quotidien. Si un jour, on souhaite revenir à une vie hors école, j’ai maintenant les outils pour sortir de « l’obligation » et de « la peur des représailles ». Et cela vient grandement m’apaiser 🙂

La Foi dans ce que je réalise

Je crois en ce que je fais. C’est ainsi que toute chose prend forme, d’abord dans l’invisible pour se matérialiser ensuite dans le visible.

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Je ne peux donner que ce que je me donne à moi-même

Je donne ce que je reçois. Pour l’amour, je ne peux pas vraiment aimer si je ne m’aime pas moi-même. Donner de l’amour quand on ne s’aime pas, dessèchera tôt ou tard intérieurement la personne qui agit ainsi. Si nous ne sommes pas reliés à la source, c’est toujours de notre énergie vitale (limitée) que nous donnons. Ce comportement rendra la personne aigrie par rapport aux autres qui ne lui ont pas rendu « à la hauteur de son amour ».

Cela pourrait s’apparenter au réservoir affectif dont parle Isabelle Filliozat. L’enfant a besoin de sa réserve d’affection, d’amour, de présence de la part de son parent. Pour que le parent puisse donner, celui-ci doit d’abord se donner tout cet amour.
Un exemple récent: mon compagnon me signifiait un de ses besoins, et aussitôt m’est monté un désir de reconnaissance pour mes besoins avec de la frustration du style « et moi alors? ». Je n’arrivais pas à l’accueillir. Puis au lieu d’attendre qu’il reconnaisse mon besoin, je me suis moi-même offert de l’empathie et de la reconnaissance.

En plus du réservoir affectif « humain », on peut aussi signifier à l’enfant qu’il peut se connecter à la source, ou dit autrement, à l’être spirituel qu’il est, à ses guides spirituels, à son coeur. Tu peux accompagner ces propos par la lecture de l’article sur les coffrets de livres pour un enseignement du spirituel.

L’abondance

Nous baignons dans l’abondance. Tout dans l’univers est abondance. Il faut avoir la foi pour la demander. Nous pouvons tout demander à partir du moment où il n’y a pas un blocage au niveau karmique qui ne serait pas assimilé. 

Dans ma parentalité, si je prends un exemple simple, mon fils aîné me réclamait encore et encore des playmobil, il était dans une période de boulimie de playmobil. Je lui ai dit « Stop, maintenant, j’arrête de t’en acheter, tu as eu la dose que l’on était ok de t’acheter avec Noël et les anniversaires, mais tu peux toujours demander à la vie qu’elle t’en offre. Je ne sais pas le chemin qu’elle empruntera mais demande, et pas seulement à moi, demande de tout ton coeur! ». Quelques semaines plus tard, nous allons chez ma tante qui offre à mes garçons un tas de playmobils ! C’était inattendu et une belle surprise. Son souhait a été exaucé par ma tante. Comme elle me lit, j’en profite pour lui faire un petit coucou 😉

L’ingérence

Nous n’avons pas le droit de faire de l’ingérence dans la vie des autres, sauf avec leur accord ou en cas de danger réel.

En ce qui concerne la parentalité, nous décidons pour nos enfants. Mais nous pouvons apprendre à leur faire des demandes et pas systématiquement des exigences, prendre en compte leur avis, leur préférence. « Décider pour » est un juste milieu entre « les laisser libres de tout » et « contrôler en faisant de l’ingérence ».

Considérer la sensibilité particulière de ton enfant, ne pas vouloir qu’il soit autrement que ce qu’il est. Trouver le terreau adapté à la graine qu’il est afin qu’il pousse et se déploie, au lieu de mouler une terre glaise à notre image.

Le karma

Tout ce que je sème, en bien comme en mal, je le récolterai tôt ou tard sur le plan de la matière ou sur n’importe quel autre plan. Rien n’est jamais perdu dans l’Univers.

Avoir pénétré par la porte arrière de l’hôpital pour une simple visite post-opératoire, sans pass sanitaire, a fait remonter une peur intense d’être poursuivie et tuée. Cet épisode a permis d’évacuer une mémoire de vie antérieure qui marquait inconsciemment mon Etre par la mémoire : « mieux vaut ne pas être une femme dans ce monde ». Quelques jours avant cela, la conception d’un enfant démarrait, quelques semaines plus tard, j’apprenais que c’était une fille. 

Ce qui est dans le physique existe déjà dans l’invisible.

C’est la clé de toute création sur le plan physique. Avoir un projet qui n’est pas nourri de nos pensées ne verra probablement pas le jour. C’est la même chose avec la prière.

Nous attirons à nous nos futurs enfants, ceux qui vibrent en accord avec nous. Le processus de la naissance n’est pas seulement un petit être qui grandit dans notre utérus, mais l’incarnation de l’âme. On peut considérer que la naissance est un rite de passage pour la mère comme pour l’âme de son enfant qui fait un « pas sage » pour s’incarner sur cette planète. On peut même tenter de ressentir avant d’être enceinte cette âme qui nous tourne autour 3 mois avant le début de son implantation. D’ailleurs, cette information issue du livre « Les 9 marches » dont je parle dans l’article sur l’incarnation de l’âme (nommé incorrectement « la naissance de l’âme ») va de pair avec notre Design Humain, dont la partie inconsciente sur la colonne de gauche en rouge correspond à l’alignement des astres 3 mois avant notre naissance !

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Les expériences permettent de se connaître et de décider qui l’on veut être.

C’est le principe de l’incarnation expliqué dans le livre Conversations avec Dieu de Neale Donald Walsh. Connaître le chaud permet de savoir ce qu’est le froid.

Ainsi, avoir un parent pervers permet de déceler ce type de perversion ensuite autour de soi et de mieux savoir s’en protéger. Avoir un parent maltraitant permet de déceler plus facilement les situations de maltraitance. Avoir vécu des choses difficiles permet d’affirmer que ce même genre d’évènements, qui dépendent de nous, ne seront pas reproduits.

Chaque rencontre peut être l’occasion de faire « miroir » pour permettre une prise de conscience, un état des lieux à l’instant T, pour savoir comment l’on se situe intérieurement par rapport à tel sujet ou problématique et ce que l’on décide d’être et de vivre.

Il est toujours utile d’apprendre à se connaître !! Cela a été et est ma recherche continuelle.

A ce propos, je pourrais t’accompagner à mieux te connaître avec l’énnéagramme; tu peux voir dans la boutique le doc pour faire le test et/ou les types qui te correspondent, ou prendre rdv avec moi. Et d’ici la fin d’année 2023, je pourrai t’accompagner toi et tes adolescents grâce au Design Humain car je serai formée.

Etre souverain.e

Etre souverain, c’est sauver le roi/la reine à l’intérieur de notre royaume. C’est être de plus en plus conscient et agir en ce sens. J’ai décidé d’être la reine en mon royaume, d’être libre en étant ma propre autorité intérieure, en arrêtant de chercher un sauveur ou une autorité, que ce soit en matière de santé, d’éducation, de sécurité, de droit…

Ma vie de mère me montre le chemin pour revenir à moi, mon autonomie et pour me faire confiance. J’en ai fait la demande tout au fond de mon coeur, et les outils arrivent sur mon chemin pour continuer à être dans cet apprentissage.

Ce n’est pas pour rien qu’encore dans mon ventre, notre fille nous a soufflé son prénom « Yzia », dont la racine est Isis : la souveraine. Et en plus, elle s’est faite entendre auprès de plusieurs proches !

Mettre la valeur vie avant tout

Pour moi, la valeur Vie, c’est respecter le sacré de la vie sans modifier la nature de notre Etre Incarné. Et là, n’en déplaise au courant actuel, le sacré de la vie, c’est respecter notre intégrité physique sans jouer aux apprentis sorciers avec notre ADN (que ce soit à travers les dernières injections qui se sont répandues sur le globe, ou par un changement de sexe, qui soit dit en passant, entraîne une dépendance à vie à l’industrie pharmaceutique… l’inverse de la liberté).

Mais c’est aussi faire face à tous nos comportements qui, sous le prétexte de protection, viennent juste rassurer nos peurs, et mettent subtilement la valeur « mort » au premier plan.

Exemple: si j’ai peur que mes enfants meurent (à cause d’un passé traumatique du style « enfant mort dans la lignée» dont je n’ai peut-être même pas connaissance ni conscience) alors je vais surprotéger mes enfants et ne serai pas dans le flux de la vie…Je cherche à ce qu’ils ne meurent pas au lieu de profiter de la vie, et eux captent ma peur et l’expriment par divers symptômes. 

Pour accepter que l’on peut uniquement protéger et pas contrôler ni avoir le pouvoir sur la vie, il faut vibrer la confiance en la vie, elle est là pour nous soutenir, pas pour nous punir et se venger de nos comportements. C’est le fameux « lâcher prise ».

Un peu de magie au quotidien

Qui a dit que « spiritualité » rimait avec « méditation pendant des heures? » Non ! ça peut être fun d’associer la parentalité positive avec la spiritualité !

L’apprentissage de lintuition peut se vivre au quotidien avec de simples jeux « je pense à un fruit et vous devez deviner celui auquel je pense? », « alors? tu reçois ton magazine à la boîte aux lettres ou pas aujourd’hui? »

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Constater que la télépathie existe bel et bien, alors que je suis en train de travailler sur mon ordinateur, et que mon fils me parle du sujet sur lequel je suis affairé, sans qu’il ait vu quoique ce soit de mon travail.

Pas plus tard que quelques jours avant la rédaction de cet article, mon fils de 7,5 ans me dit voir des couleurs autour de moi pour la première fois. A t-il vu mon aura ? Peut-être ! Je m’ouvre à cette éventualité, en nommant simplement « ah, tu as peut-être vu mon aura?!! », sans survaloriser mon fils ni balayer d’un revers de main sa réflexion « n’importe quoi! ».

C’est se mettre à l’écoute de là où tu en es dans ta vie en ce moment, et de quoi ton enfant te parle. Il y a de fortes chances pour qu’il te permette de vivre une synchronicité, en se déguisant involontairement en petit messager.

Le bébé est un être sensible

En plus de parentalité positive, nous pourrions parler de « périnatalité positive » et l’associer à la spiritualité: Parler à notre bébé avant qu’il naisse, pendant et après, le regarder, lui demander, le chérir, le porter, entendre ses paroles et ses mots et maux derrière ses pleurs.

Les bébés enregistrent un tas d’informations pendant leur croissance intra-utérine et après. Ils peuvent avoir besoin d’évacuer ce qu’ils ont (mal) perçu ou ce qui n’est pas à eux, par leurs pleurs ou leurs symptômes. Je t’invite à te procurer le document bonus sur mon site pour en savoir un peu plus sur les différentes causes aux pleurs des bébés; et le document de la boutique qui le complète, afin de distinguer les différents pleurs.

Faire preuve de discernement dans l’émotionnel du bébé et de l’enfant

La parentalité positive nous enseigne de nouvelles compétences pour accueillir les émotions de l’enfant (peur, colère excessive…), la spiritualité nous en enseigne d’autres !

Maintenant, il est temps d’enseigner comment discerner ce qui est à l’enfant et ce qui ne lui appartient pas. 

En tant qu’être multidimensionnel, l’enfant (et nous aussi d’ailleurs) peut être un amplificateur ou un miroir de :

  • l’émotionnel des parents, ambiance familiale générale, d’où l’intérêt de conscientiser le notre, le verbaliser, le gérer. 
  • mémoires et projections parentales et familiales inconscientes
  • défunts
  • énergie des lieux
  • et sûrement d’autres encore …

Il est donc temps de faire le ménage et de laisser le terrain propre pour que notre enfant puisse s’épanouir pleinement. Je peux te guider sur ton propre chemin de parentalité positive et te donner des clés de « spiritualité » afin d’apprendre ce discernement là avec quelques outils concrets et faciles à mettre en oeuvre. 

Faire silence

Je ne parle pas de jouer au Roi du Silence avec nos enfants, hahaha!! bien que cela pourrait parfois faire du bien ! 

J’évoque le fait d’être présent à ce qu’il se passe, être pleinement là, ou être pleinement conscient qu’à cet instant précis, je ne suis pas complètement là, et le verbaliser à nos enfants.

Ecouter nos pensées, et parfois constater que ces pensées proviennent du rythme effréné de notre mental

Mais parfois, ce mental est aussi le signe de mémoires familiales ou de vies antérieures qui arrivent pour être évacuées. Une pensée récurrente bizarre qui ne t’appartient pas toujours, qui traînait par là, suite à une conversation avec un proche ou parce que le collectif travaille ce thème-là à ce moment précis.

C’est ça la montée vibratoire ou l’afflux de lumière … des zones d’ombre sont éclairées et demandent à être traitées, comme des bulles de champagne qui remontent à la surface (et qui piquent un peu).

Amour et gratitude au quotidien

Etre en gratitude chaque jour pour être aux côtés de ses grands petits enseignants

Aimer, toujours plus aimer, alors même que nos ressources diminuent
Quand ils viennent mettre nos nerfs à vif …se rappeler d’aimer, toujours aimer. 
Même si je n’aime pas leur comportement, qui dans l’instant est une base saine pour respecter mes propres limites d’être humain, je continuerai à les aimer.

Cela se nourrit au quotidien entre toi et toi, et toi et tes enfants, par les manières qui te correspondent : balade en nature, expérience nouvelle, pratique sportive ou artistique etc.

Et toi ? Vis-tu la parentalité positive associée à la spiritualité ? et si oui comment au quotidien avec tes enfants ? Dis le en commentaire 😉

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